DUO pour une femme et un saxhorn
Une femme essaie par tous les moyens de retrouver le son de corps, de retrouver le lien à son instrument de musique.
Ici, c’est une quête vers la création du langage entre ce corps devenu femme et la vibration de son instrument.
Elle traverse ces tentatives de langage en jouant du saxhorn, en chantant, en se heurtant aux objets du monde extérieur.
Ici, elle y invente son langage. Un langage qui se passe de mots car ils n’arriveront jamais à dire tout ce qu’elle rêve. Elle fuit le monde des mots car son corps et sa parole ne peuvent plus prendre vie.
On la suit dans cette séparation entre le corps qu’elle était et le corps qu’elle devient. Un tas d’objets l’entoure, elle y cherche un bout de son corps, de sa musique, en quête du souffle débordant. Elle se heurte aux mondes imaginaires qui lui feront retrouver son corps et sa parole.
Création le 8 mars 2024 au Collectif 12.
Duo pour une femme et un saxhorn
Soutenu par la Bourse FoRTE d’Ile de France, le Collectif 12, le 104 Paris, les Arts Improvisés, l’Espace Périphérique de la Villette, la Fondation Singer-Polignac, le Théâtre à Durée Indéterminée et Mains d’œuvres
Durée 1h
Tout public
Distribution
Conception et interprétation
Dramaturgie et direction d’actrice
Regard extérieur et Mouvement
Réalisateur sonore, ingénieur du son
Création lumière
Réalisation accessoires et costumes
Réalisation décors et accessoires
Avec la contribution scénographique de Hector Suchanek, Myrtille Debièvre et Tanguy Allaire.
Partage social et créatif
La nourriture artistique
Format tout public, familial
La nourriture comme prétexte artistique.
Lors d’un repas, la nourriture est un bien fondamental qui est prétexte à parler, échanger et débattre. L’art est lui aussi un prétexte pour générer des rencontres et des échanges en société.
Nous aimerions prendre le prétexte d’une invitation au repas pour partager notre processus artistique. Le public sera invité à assister à une répétition de travail ou à une sortie de résidence. À la suite de leur venue, un repas sera cuisiné ensemble (équipe artistique et public) puis partagé, afin d’échanger et discuter du spectacle ou autre.
La récréation
Action culturelle, niveau primaire
Réflexion et atelier artistique autour des inégalités hommes-femmes.
Dès le plus jeune âge, nous reproduisons inconsciemment les comportements et paroles dont nous avons hérité. Les rapports de domination sont déjà présents et la cour de récréation est l’endroit où nous pouvons les observer le plus facilement. Le film « La Récréation » de Claire Simon exprime cela avec justesse. La cour de récréation est en réalité le reflet d’une société plus grande.
Nous travaillerons avec les enfants à questionner leurs répartitions, leurs déplacements et leurs interactions à partir de cet espace. Après les avoir observé jouer durant la pause, ils dessineront sur des feuilles quels ont été leurs espaces, mouvements et échanges durant cette récréation. Nous enregistrerons également leurs paroles et nos échanges à ce sujet.
De cette matière, nous expérimenterons ensemble, « sur le terrain », comment ils peuvent réinventer leur lieu commun, comme un espace plus égalitaire, respectueux et à l’écoute. Nous utiliserons différents outils pour une réappropriation de ce lieu par les enfants: du chant, de la danse, une pratique plastique et des enregistrements. Cette série d’ateliers donnera lieu à une représentation artistique, afin de venir observer la vie d’une cour d’école métamorphosée !
LA FICTION POUR TOU.S.TES !
Interventions dans des structures sociales
Réflexion autour des violences physiques et psychologiques (Atelier en cours d'élaboration).
La pratique artistique est une rencontre avec ces émotions et imaginaires. Elle peut être réparatrice pour des événements personnels traumatisants ou des personnes aux maladies psychiques et physiques. Le psychique et la pratique artistique sont deux disciplines qui se nourrissent énormément.
L’artiste cherche à être soi-même sur scène grâce à la fiction. Pourquoi ne pourrait-on pas travailler à mettre de la fiction dans son quotidien ? C’est l’image qui s’est figée en soi que peut remettre en mouvement la parole et la pratique artistique. C’est un outil de réconciliation puissant avec soi-même. Comment créer son portrait fictionnel ? Et comment peut-il nourrir notre portrait quotidien ?